Chers Lecteurs et Lectrices,

La 65ème conférence de l'IFLA à Bangkok se révéla fort intéressante et il était bon de retrouver d'anciens amis et d'en faire de nouveaux. J'ai demandé à Gemma Geertshuis que j'ai rencontrée pendant le tour de visite des bibliothèques médicales, de décrire [la conférence] de IFLA pour le Bulletin d'Information de l'AEIBS et vous trouverez son excellent rapport dans ce numéro. La section des Bibliothèques Biologiques et Médicales, présidée par Ysabelle R. Bertolucci avait préparé deux sessions auxquelles j'ai assisté et où j'ai eu le plaisir de retrouver quelques membres de l'AEIBS. (La plupart des membres de l'AEIBS se trouvaient à Londres pour une réunion importante du CIBM / ICML qui avait lieu exactement aux mêmes dates). La première session avait pour thème:"Un citoyen bien informé et sa santé: L'information sur la santé pour les consommateurs, à l'échelle mondiale" et Carolyn Willard, une des deux conférenciers fit une très bonne présentation avec quelques excellentes adresses Internet sur le sujet.

Je pensais que Beijing était immense mais avec ses 1500 km carrés Bangkok est définitivement comparable. La population de Beijing est plus dense que celle de Bangkok et il était plus facile d'y circuler, principalement peut-être parce que l'état communiste peut arrêter le traffic selon sa volonté. Ioana et moi-même avions choisi l'Hôtel de King Park Avenue à Bangkok surtout à cause de ses prix modestes et il se trouva être un choix excellent, non seulement par la qualité du service, de sa piscine à ciel ouvert et accessible de 6 heures du matin à 10 heures le soir, ce qui était fort agréable dans la chaleur humide et collante, mais aussi à cause de sa proximité relative au BITEC, le centre de la conférence d'IFLA. Chaque matin notre bus ne prenait que 10 à 15 minutes alors que d'autres délégués devaient passer jusqu'<a/> une heure chaque jour dans le bus. Toutes les excursions débutaient avant 6 heures du matin à cause des embouteillages du traffic qui littéralement stoppe tout aux heures de pointe. De même qu'à Beijing j'ai été impressionnée par le degré de politesse et la qualité du service qui allait jusqu'à ouvrir le restaurant à 5 heures du matin le jour de notre départ pour servir un petit déjeuner Américain. Après six années en Europe de l'Est je me suis habituée au manque de qualité du service dans les hôtels, bien que cela s'améliore lentement en Roumanie. C'est un tel plaisir de payer 27.50 <USD> chacune et de recevoir un traitement d'hôtel de luxe.

Je crois que nous sommes tous d'accord que IFLA n'est peut-être pas l'une des conférences professionnelles la meilleure dans le domaine médical mais c'est la plus haute plateforme pour les relations internationales et aussi pour les questions de législation et les standards dans le domaine de la bibliothéconomie. J'ai été bien sûr fort surprise lorsque la bibliothécaire de la bibliothèque de l'Université et Centre d'Information de Hua Chiew Chalermprakiet, la bibliothèque choisie pour la visite, s'approcha de moi et se présenta, disant combien elle était heureuse de rencontrer quelqu'un de Roumanie. L'ami de Songsan Udomslip vient d'Allemagne et sa soeur a épousé un Roumain et elle prévoit de venir en Roumanie en juin prochain pour rencontrer la famille dans une ravissante cité médiévale de Transylvanie, Sighisoara, à environ 100 km de Cluj. Bien sûr je les ai invités à Cluj et ainsi de nouveaux liens ont été créés. La politesse et le sourire des Thailandais, les magnifiques temples bouddhistes avec les statues de Bouddha en or pur et l'impression qu'on a visité une culture ancienne qui est encore bien vivante restera dans la mémoire de nombreux délégués. Bali, d'un autre côté est à 93 % Hindouiste alors que la Thailande est 95 % Bouddhiste. J'y ai passé une semaine magnifique et ai joui d'un repos bienvenu après l'effervescence de la conférence de IFLA.
Dans le numéro 48 du Bulletin d'Information de l'AEIBS, j'ai sollicité des articles sur le thème de ces dix dernières années, surtout de l'Europe de l'Est où les changements sont considérables.

J'ai reçu un article inspiré de Jelka Petrak qui, je l'espère, sera une source d'encouragement pour les autres lecteurs. Un autre article intéressant dans ce numéro nous vient de Liisa Salmi concernant le problème de répondre à deux ministères séparés a) pour l'Université de Médecine, les Facultés d'Enseignement et les collèges de médecine, b) les hôpitaux et les instituts de recherche spécialisés, un problème qui trouve un écho en Europe de l'Est. La Finlande essaye de résoudre cette situation et j'ai demandé à Ioana de répondre à cet article puisque la situation de Finlande reflète celle de Roumanie. J'espère que d'autres pays joindront ce forum de discussion. J'ai aussi reçu un article de Livia Vasas sur sa visite en Finlande ce qui m'a donné l'idée de mettre un accent particulier sur un pays Européen dans chaque numéro et de chercher des articles y correspondant et ainsi j'ai nommé cette nouvelle section "Regard sur..." et la Finlande est le premier pays concerné. De plus je voudrais inclure dans le prochain numéro une section "Lettre à l'Editeur", ce qui, avec nos horaires quotidiens surchargés pourrait être une manière d'encourager plus de personnes à communiquer des commentaires et des idées plutôt que de rédiger des articles. Peut-être que quelques-uns d'entre vous ont des suggestions pour améliorer ce Bulletin dans les prochaines années. J'aimerais aussi demander des thèmes nouveaux pour le Bulletin d'Information de l'AEIBS et peut-être pourrions-nous établir un programme de publications. Prenez contact avec moi à swood@umfcluj.ro ou avec un des membres du Bureau Editorial de l'AEIBS dont les adresses électroniques se trouvent dans ce Bulletin. Et pour finir, puisque c'est le dernier numéro de l'année, je désire vous souhaiter une très joyeuse fête de Noel et une collaboration renouvelée avec l'AEIBS pour le siècle prochain!

Sally Wood-Lamont

Sommaire No. 49