Greetings from
Romania, in the heart of Transylvania, where Ioana Robu and I work at the Central
University Library of the University of Medicine and Pharmacy, Cluj-Napoca, Romania. It is
a great pleasure and honour to have been invited to become Chief Editor of the EAHIL Newsletter.
My first two months as Editor did not get off to a good start as I lost the most
valuable link of e-mail for over four weeks and at one point I had nightmares how I was
going to receive all your written papers. Most Romanian universities are still without
e-mail because the Romanian Ministry of Finance/Education, after forcing every one to sign
for a national fibre-optic telecommunication project and promising to pay their share,
reneged and everyone was cut off without any forewarning. However our university, more
financially stable because of better administration, was able to go ahead on their own and
make a contract with a private company so thankfully I was able to receive your material
in time. However I must apologise for a smaller newsletter this time because I was really
finding my feet and making initial contact with everyone and secondly the lack of
communication lines meant that I could not keep in contact with everyone to remind them of
deadlines or to badger members into writing something. Many thanks to all who contributed
to this issue and for the excellent material, advice and assistance from the Editorial
Board, especially Suzanne Bakker.
You know in Romania, before the so-called Revolution, it was the librarian's role to
keep the Western books away from the readers in order to safeguard the idealism of
Communism which meant that everyone was taught that the country's history began with that
era. The radical changes in this decade has meant a complete turnaround and unfortunately
has not been without many problems. I am sure I am echoing many librarians in our
neighbouring countries. However, these last few months in Europe have been even more
difficult for many of our colleagues with the war in Kosovo and the resulting horrendous
problems in the surrounding countries. I would like to take up one of the suggestions put
forward by the Editorial Committee and propose that the next Newsletter, the last one for
the 20th century, be a special one whereby we could invite articles by Librarians who have
been involved not only in the Kosovo war but also the break-up of Eastern Europe as we
once knew it, before this decade began. The articles could be slanted towards the many
social, and economic differences before, during and after or be more direct as Jelka
Petrak is writing -What it is like to be a librarian in a war zone. It could also include
articles from Librarians who have been affected by the ongoing wars in Eastern Europe, or
the Fall of Communism or just general opinions or observations. Whatever! Remember this
may be your last chance to write an article in the 20th century and it does not need to be
centred round the theme! The deadline date will be 15 September for the next issue, so I
think there is just enough time to make this a bumper issue to round off the old century
and bring in the new one! (15 December is the deadline date for issue number 50 - first
issue of the Newsletter in the year 2000!!) I do hope to hear from you soon and would
especially like material from the Pharmaceutical Information Group and the EVLG, both of
whom are trying very hard to introduce innovative ideas in order to create two dynamic
subgroups.
Sally Wood-Lamont
Chers Collègues,
Salutations de Roumanie, au coeur de la Transylvanie, où Iona Robu et moi-même
travaillons à la Bibliothèque Centrale de l'Université de Médecine et de Pharmacie, à
Cluj-Napoca, Roumanie!
C'est un grand plaisir et un honneur d'avoir été invitée à devenir la rédactrice en chef du Bulletin d'Information de
l'AEIBS.
Mes deux premiers mois comme rédactrice ont mal débuté puisque j'ai perdu le lien le
plus précieux du courrier électronique pendant plus de quatre semaines au point d'avoir
des cauchemars ne sachant comment j'allais pouvoir recevoir tous vos articles.
La plupart des universités de Roumanie sont encore sans courrier électronique car le
Ministère des Finances et de l'Education, après avoir obligé chacun de signer une
adhésion à un projet national de télécommunication par fibre optique, et après avoir
promis d'en payer le coût, y a renoncé et chacun s'est vu coupé du réseau sans
avertissement. Toutefois, notre université qui est plus stable financièrement grâce à
une meilleure administration, a pu poursuivre ce projet de son propre chef and établir un
contrat avec une compagnie privée, et ainsi, heureusement, j'ai pu recevoir vos articles
à temps.
Vous savez qu'en Roumanie, avant la soi-disant Révolution, c'était la responsabilité
du bibliothécaire d'empêcher les lecteurs d'avoir accès aux livres de l'Ouest afin de
préserver l'idéalisme du Communisme, si bien qu'on enseignait à chacun que l'histoire
du pays avait commencé avec cette période. Les changements radicaux de ces dix ans
signifient un retournement complet qui ne s'est pas effectué sans de nombreux problèmes.
Je suis certaine que je me fais l'écho de nombreux bibliothécaires de nos pays voisins.
Toutefois, ces derniers mois en Europe, ont été encore plus difficiles pour beaucoup de
nos collègues à cause de la guerre du Kosovo et des problèmes épouvantables des pays
qui nous entourent.
J'aimerais reprendre une des suggestions du Comité éditorial et proposer que le
prochain Bulletin d'Information, le dernier pour le 20ème siècle, soit un numéro
spécial et qu'on invite des bibliothécaires qui ont participé non seulement à la
guerre du Kosovo mais aussi au démantèlement de l'Europe de l'Est telle que nous la
connaissions avant que cette décennie ne commence. Les articles pourraient considérer
les nombreux aspects sociaux et économiques "pendant et après", ou plus
directement, comme l'écrit Jelka Petrak, "Que représente la vie en zone de guerre
pour un/une bibliothécaire.
Ce numéro pourrait aussi présenter des articles de bibliothécaires qui ont subi les
guerres de l'Europe de l'Est, ou la chute du communisme ou simplement exprimer des
opinions et des observations de caractère plus général.
Soyez conscients que c'est peut-être votre dernière chance d'écrire un article
pendant le 20ème siècle. Il n'est pas nécessaire que cet article soit centré sur le
thème ci-dessus! La date limite sera le 15 septembre aussi je crois qu'il y a de temps
pour en faire un numéro spécial afin de clore ce vieux siècle et accueillir le nouveau!
J'espère avoir de vos nouvelles sous peu et j'apprécierai tout spécialement des
articles du groupe d'information pharmaceutique et de EVLG (le groupe vétérinaire), qui
tous deux s'efforcent d'introduire des idées novatrices afin de créer des sous-groupes
dynamiques.
Sally Wood-Lamont